La mélancolie est ce voile de brume qui caresse l’âme, douce et lourde comme un souvenir qui refuse de s’éteindre.

Sous les cieux vaporeux de la jangle pop, du twee pop, du shoe gaze et d'une électro planante quatre âmes s’élancent, façonnant un rêve partagé. The Melancholic Men, funambules du spleen moderne, glissent sur les fils ténus d’une indie pop éthérée, là où les frontières du réel s’estompent sous la caresse de la mélancolie.

La voix du chanteur, hypnotique et planante, s’infiltre telle une bruine douce, imprégnant chaque fibre de l’âme du spectateur. Elle vibre, fragile et enveloppante, à la lisière du silence et de l’extase, éclaire les coins occultés de nos souvenirs enfouis. À ses côtés, le guitariste tisse des motifs cristallins, faisant scintiller la pénombre de riffs lumineux, sa poésie analogique faisant danser les ombres sur les murs du temps.

La basse vient poser sa ligne, profonde, enveloppante, battement régulier d’un cœur qui espère encore. Elle enracine la fugue, rassure, enlace ceux qui voguent dans cet univers suspendu, bercés par la nostalgie comme par des bras invisibles. Soudain la flûte, aérienne et fantasque, s’élève, lévitant entre deux mondes – celui de l’enfant rêveur et de l’adulte égaré – un souffle léger, presque irréel, évoquant les matins immaculés des commencements.

Leur univers est une étoffe de songes, brodée de notes claires et de silences habités. Les influences jangle pop y scintillent tels des fragments de miroir, renvoyant à l’esprit le vertige des étés oubliés et l’espoir fragile des aubes nouvelles. Chaque morceau devient une île, chaque concert une traversée onirique, spectacle posté entre ciel et terre, entre mémoire et désir.

Les Melancholic Men, alchimistes du spleen, invitent chacun, le temps d’un accord suspendu, à plonger dans la lumière blafarde des souvenirs, à étreindre l’indicible beauté de tout ce qui s’éloigne. Leur musique, étoile filante dans la nuit des certitudes, ne se raconte pas – elle se vit, se respire et s’efface, délicate, comme le souffle d’un rêve que l’on refuse d’oublier.

Qui sommes nous ?

Djoss: Guitariste, pianiste, arrangeur - Professeur de musique

 

Lison: flûte traversière, chant - Professeur de Lettres modernes

 

Laurent: Basse - Professeur de biologie et physiologie

 

River: Chant, guitare, arrangeur - Professeur d'Histoire Géographie